En 1998, dans la postface du roman Liberté, j’ignorais tant de
Toi, j’expliquais ma démarche d’auteur éditeur.
Je notais ainsi :
J’approuve Simenon quand la notoriété lui permettait de
déclarer impunément :
’Je déteste que l’écrivain soit frustré d’une grosse partie
de son travail et du fruit de son travail par des gens qui
gagnent beaucoup plus que lui-même. Vous connaissez
beaucoup d’éditeurs qui ont des châteaux, des hôtels
particuliers etc ; voulez-vous compter sur les doigts le
nombre d’écrivains qui en ont ?’
Nul doute que Georges Simenon aurait perçu dans l’ebook
numérique la possibilité d’éjecter les parasites de ses oeuvres.
Mais quel écrivain à l’audience simenonienne osera ? La peur
des représailles du circuit médiatique qui entoure la littérature,
retiendra sûrement encore longtemps les installés. Ils
continueront à gémir dans les allées des salons du livre mais
s’accrocheront à leur contrat d’édition.
Certes, certains « écrivains médiatisés », qui n’auront pas trouvé
de contrat d’édition (sûrement auront-ils vendu moins de 5000
exemplaires de leur précédent livre) essayeront de se prétendre
en édition numérique par indépendance… le plus souvent en
signant avec « un éditeur 100% numérique », ravi de cette
opportunité lui permettant d’obtenir du média et réaliser un
chiffre d’affaire nécessaire à sa survie (quant à l’écrivain en
contrat avec un éditeur 100% numérique, il attendra ses droits
d’auteur avec la même inquiétude qu’avant et les recevra
sûrement avec une déception similaire)
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- le 07 juillet 2013 à 11 : 09
par Jean-Marc : Franck n’a pas adoré tout ce que j’ai publié sous cette couverture : il n’avait pas les mêmes goûts que moi, comme moi je ne partage pas tous ceux de Brigitte. Mais, de la même façon, forcément, je lui ai laissé carte blanche.
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